Il y a de nombreuses années, à la fin des années 90, je fréquentais assidument Heidelberg; et pas que la ville. Mon amoureuse y vivait. Il y avait un bistrot un peu particulier: le Journal Café. Comme son nom l’indique, on y trouvait de nombreux journaux et magazines du monde entier. J’y lisais les journaux suisses, mais aussi le Monde, le Spiegel, la NZZ, la Frankfurter Allgemeine Zeitung, la Süddeutsche Zeitung, le Spiegel, mais aussi le New-York Times, le Times, le New-Yorker. C’était un peu comme les clubs d’hommes de Londres: on avait accès à la presse locale, nationale et du monde. J’ai adoré le concept.
A l’époque, les journaux étaient disposés sur des baguettes et enroulés dans des tubes, ou simplement suspendus à des crochets. Il s’agissait de ne pas se les faire voler!

Aujourd’hui, les abonnements aux journaux sont hors de prix. Les cafés et bistrots n’ont souvent plus du tout de journaux. Le Journal Café n’existe plus. Moi, si j’avais les moyens (et le temps), j’aimerais m’abonner à La Gruyère, la Liberté, 24 Heures, Le Temps, la NZZ, Le Monde, Le Courrier International, le New-York Time et le New-Yorker. Aujourd’hui, je suis abonné en numérique au Temps et au New-York Times. Le journal papier me manque, mais il est devenu hors de ma portée. J’ai été un des tous premiers abonnés du Nouveau Quotidien, qui est devenu Le Temps. J’ai eu aussi des abonnements papier à La Gruyère et à la Liberté. Mais là, ce n’est plus tenable, malgré mon bon salaire. Rien que cette année, c’est 2160 CHF d’augmentation de primes d’assurance maladie pour la famille, alors que mon employeur ne revalorise mon salaire que de 0.6%. On coupe dans le facultatif. La presse en premier.
Saviez-vous que vous trouvez quotidiennement la dernière édition du New-York Times au McDonald’s de La Tour-de-Trême, au giratoire final de la H189, dans le canton de Fribourg, juste devant Gruyère?
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